08 novembre 2013

Cycle du mois : Arthur Penn (1) VF


Arthur Penn est un réalisateur américain, né le 27 septembre 1922 à Philadelphie et mort le 28 septembre 2010.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Penn


"Peu prolifique (15 films en près de 50 ans de carrière) Penn est un cinéaste difficilement cataloguable : trois westerns, six films plus ou moins policiers, deux comédies dramatiques et deux drames. Mais les genres abordés lui servent beaucoup plus à traiter des thèmes personnels : l'homme, sa solitude et son besoin de communication. Ses westerns démystifient une certaine légende : celle de Billy the Kid dans Le gaucher; celle de l'Ouest dans Little big man, membre vieillissant d'une communauté indienne laissée à l'abandon par une nation incapable de l'accepter ; celle de la loi et de l'ordre dans Missouri breaks, où prédominent la violence et le sadisme."
Lire l'article intégral et la filmographie dans  cineclub.com



Le gaucher 1957 VF

Je vous propose de commencer avec Le gaucher (1957), un western, avec des liens trouvés sur le web.
William Bonney trouve une place de cow-boy chez l'éleveur anglais Tunstall, mais ce dernier s'est fait de nombreux ennemis dans la région. Une embuscade est tendue par le shérif Brady : Tunstall est lâchement abattu : William Bonney est décidé à venger son patron et il tue deux des assassins de celui-ci. Traqué et assiégé dans une maison, William parvient à fuir. On le croit mort.
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700 Mo :
http://uptobox.com/afjh4z4d7ht9
1.4 Go :
http://uploaded.net/file/6zeh7zcw

 
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"La légende qui affirmait que Billy The Kid était gaucher s'est révélée être fausse! Cette erreur aurait été engendrée par une photographie inversée (d'ailleurs Arthur Penn s'amuse a recréer la situation où cette photographie a été prise). Une seconde photographie, prouvant qu'il était droitier, n’a été retrouvée qu’en… 1986.
C’est James Dean qui devait tenir le rôle principal. Sa mort prématurée en 1955 l’en empêcha."
( lu sur  http://films.blog.lemonde.fr/2010/04/27/gaucher/ )


La poursuite impitoyable 1965 VF et VOST
 
Vient en 1965 un film dramatique, La poursuite impitoyable.
Bubber Reeves s'échappe de la prison d'état en compagnie d'un dangereux criminel. Dans Tarl, sa ville natale, petite localité du Texas, la nouvelle déchaîne les passions. Le shérif Calder se promet de retrouver Bubber avant que la foule ne s'en empare. Val Rogers possède la plus grosse fortune de la région et la ville lui appartient corps et âmes. Et son fils Jake est l'amant d'Anna, la femme de Bubber... 
"Un shérif bienveillant incarné par Marlon Brando, un évadé accusé de meurtre (Robert Redford) que toute la ville recherche, une jeune femme (Jane Fonda) épouse de l'évadé". 
"La Poursuite Impitoyable montre de façon assez étonnante et efficace comment une sorte d'hystérie collective s'empare d'une ville du Sud des États-Unis à l'occasion de l'évasion d'un prisonnier natif du lieu. Arthur Penn dresse un tableau vraiment noir de la bourgeoisie locale, oisive et avide de situations dramatiques et la situation semble ne jamais s'arrêter d'empirer" ( http://films.blog.lemonde.fr/2005/03/11/2005_03_the_chase/ ).
 

Publié chez le prolifique coin du cinéphile.
 

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Les prochains articles sur A. Penn concerneront Bonnie and Clyde (1967) et Night Moves (La fugue, 1975).

4 commentaires:

  1. Effectivement difficile à classer, et un cinéaste pas si connu que ça finalement. Si ''Little Big Man'' passe régulièrement à la télévision, si ''Bonnie & Clyde'' est ressorti en blu-ray, des titres aussi excellents que ''Night Moves'' ou ''Georgia'' ne sont même pas disponibles en France en DVD (pas plus que ''Dead of Winter'' mais celui-là c'est moins grave)... Le DVD de ''Alice's Restaurent'' est épuisé depuis des lustres (merci MGM), et la copie de celui de ''Missouri Breaks'' n'est pas glorieuse (merci MGM). Bref, ce n'est pas glorieux, merci donc pour ce cycle salutaire !

    tchi-tcha

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  2. Oui, un cinéaste intéressant mais pour lequel j'ai toujours eu du mal à me passionner, à cause de cette vraie difficulté qu'il y a à le cerner (j'ai le même pblme avec Kubrick), à l'image de ces 2 images contradictoire : Marlon Brando formidable ds The Chase, le Shérif, assez viril ds son uniforme, en même temps c'est pas lui qui veut faire le coup de feu, j'aime bien son jeu fatigué, et quant il se fait démonter la tronche dans son bureau, quelle scène ! j'avais vraiment eu mal pour lui la première fois que je l'avais vu étant gosse. et puis le même Marlon Brando dans Missouri Breaks, travesti en grand-mère du far-west qui tricote avec ses colts. ridicule, et assumé comme tel, c'est pas un accident. Une énigme pour moi.

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    1. Ton commentaire peut être salvateur (si j'ose dire), et je t'en remercie, vu que n'ayant pas encore vu le film, je me suis référé à l'avis ci-après :
      http://www.citizenpoulpe.com/the-missouri-breaks-arthur-penn/
      En effet, cet accoutrement ne me dit rien qui vaille... Le cycle se poursuivra donc et prendra fin avec les deux autres films pressentis : Bonnie and Clyde (1967), et Night Moves (1975). Bien sûr, je n'ai rien contre les films plus récents, mais ce n'est pas l'objet du blog que d'explorer après le milieu des années 80.

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    2. Un des mielleur Brando en effet et un film très engagé qui résume très bien le malaise des années près 68....
      J'ai hate de le revoir et je suis sur qu'il est toujours d'actualité

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