CINESEANCE: Zorango et les comancheros_Zorro il cavaliere della vendetta (1971) STFR inédits

Le puissant Zack veut s'emparer de la Grande Émeraude sacrée, bien de la famille Alfaro. Il fait enfermer au bagne le vieil Alfaro. Gladys, la fille d'Alfaro, tente de trouver la cachette de l'émeraude avec l'aide de Zorro. Zack engage Jo Ann Glenfield, une détective, pour démasquer Zorro. Mais elle en tombe amoureuse et lutte à ses côtés...

La série Zorro se poursuit avec une proposition de Riff, qui a traduit les dialogues de cette aventure du héros masqué sur le mode "western européen". Nous sommes au début des années 70, le ton est à l'humour de plus en plus marqué. Vous verrez aussi que certaines scènes sont des reprises des opus précédents.

La présentation de Riff :

Originaire des îles Canaries, Carlos Quiney (ou Charles Quiney) connait une carrière express entre 1969 et 1972, catapulté tête d'affiche de séries B espagnoles où il joue Robin des Bois, Sartana ou encore Zorro. Ce dernier rôle, il le tient à trois reprises et prétendra par la suite en interview avoir été le Zorro le plus populaire d'Europe durant plusieurs années - aujourd'hui, ces bobines ne sont pourtant pas très connues. Ce "Zorro Cavaliere della vendetta" est le deuxième opus, sorti en France sous les titres "Zorango et les comancheros" (problème de droits ?) et "Zorro contre les mercenaires" : une chasse au trésor assez classique, avec ses Indiens caricaturaux, sa musique plagiant tranquillement Ennio Morricone, et ses seconds couteaux pittoresques. L'humour et quelques bonnes scènes d'action rendent l'ensemble assez agréable.

Quelques mots sur l'actrice principale, qui jouait déjà dans Zorro marquis de Navarre (1969).

Maria Luisa Longo est née à Venise en 1950. Elle s'installe à Rome et commence une carrière de mannequin. Elle participe au concours de Miss Italie, et remporte les titres de "Miss Cinéma" et "Miss Latium". Son entrée au cinéma est marquée en 1968, à seulement 18 ans, dans le giallo Le Sadique de la treizième heure (Nude... si muore) d'Antonio Margheriti. Elle enchaîne rapidement avec des films variés, souvent dans des rôles sensuels, comme dans le giallo de Lucio Fulci, Perversion Story (Una sull'altra, 1969).

Les années 1970 constituent l'apogée de sa carrière dans le cinéma bis italien. Malisa Longo y est une figure récurrente dans divers genres :

Western Spaghetti et Action : Elle apparaît dans des films d'aventure et des westerns, notamment Blindman, le justicier aveugle (1971) et Zorango et les comancheros (1971).
Les Arts Martiaux : Elle a une apparition notable dans le célèbre film d'arts martiaux de Bruce Lee, La Fureur du dragon (Meng long guo jiang, 1972), dans le rôle d'une prostituée.
Comédie Érotique Italienne (Decamerotico) : Elle devient une actrice importante du genre, s'inspirant du Décaméron pour des comédies paillardes (ex. : Decamerone proibitissimo, 1972).
Films d'Exploitation International : Elle travaille également avec des réalisateurs français, comme dans Prenez la queue comme tout le monde (1973) de Jean-François Davy.
Aventure et Fantastique : Elle est à l'affiche de films de science-fiction, de peplum et d'aventures à petit budget, souvent avec un fort accent sur l'érotisme, comme Les Amazones (Le guerriere dal seno nudo, 1973) ou Superuomini, superdonne, superbotte (1974).
Giallo et Thriller Érotique : Elle continue à participer à des thrillers aux accents érotiques, comme Black Emanuelle (Emanuelle nera, 1975) et Giochi erotici di una famiglia per bene (1975).
Cinéma d'Auteur/Controversé : Le milieu des années 70 la voit jouer sous la direction de grands noms, par exemple dans Salon Kitty (1976) de Tinto Brass, un film controversé sur la prostitution dans l'Allemagne nazie.

María Mahor, qui interprète la détective de chez Pinkerton, est née le 18 juin 1940 en Espagne.

Sa carrière cinématographique s'étend de 1969 à 1975, dans des comédies, des western et des drames, sous la direction de León Klimovsky, de José Luis Merino plusieurs fois.