31 janvier 2025

L'Agonie de l'amour_Agony of love (1966) sous-titres maison inédits

Une femme au foyer délaissée par son mari loue un appartement où elle se livre contre argent à des hommes afin de combler un vide affectif et sexuel. 

 

 

 Barbara est mariée à Barton, toujours très occupé, qui passe ses journées au bureau et qui rentre trop fatigué le soir. Afin de se sentir aimée et désirée, Barbara passe une grande partie de son temps libre comme call-girl, satisfaisant les désirs de n'importe quel homme disposant d'un peu d'argent...

 

Réalisé par William Rotsler et produit par Harry Novak

Un long métrage qui sort de l'ordinaire très fourni des films de sexploitation. On voit bien  qu'il était réservé à une certaine catégorie de spectateurs et de salles spécialisées, mais les efforts de scénario et de prises de vue sont à saluer.

Avis tirés de https://www.imdb.com/title/tt0122879/reviews/ qui vous feront explorer quelques aspects du contexte, de la réalisation, et de l'interprétation de l'actrice principale, Pat Barrington. 

"Réalisé à l'époque où les drive-in régnaient sur le divertissement, pendant l'âge d'or de la sexploitation, «The Agony of Love» se démarque de la plupart de ses concurrents de l'époque, notamment grâce à la pulpeuse sirène siliconée des années 60, Pat Barrington."


 

"Les « talents » physiques évidents de Pat sont l'une des choses qui la distinguent de nombreuses femmes de ce genre. (...) Contrairement à son physique, ses talents d'actrice sont négligeables, au mieux, car ses émoticônes et ses dialogues sont très plats. Pourtant, dans ce film, qui est l'une des rares fois où elle a obtenu un rôle principal, cela semble fonctionner à son avantage. Sa voix monotone, ainsi que son regard vide, conviennent parfaitement au personnage « endommagé » qu'elle incarne ici. Que ce soit plus par accident que par dessein, ou que le réalisateur ait simplement joué avec ses faiblesses et en ait fait une force, il s'agit très probablement de la meilleure performance de sa carrière, sans aucun doute."


 

"C'est la première fois que William Rotsler est à la fois scénariste et réalisateur d'un film, et la première des nombreuses fois où il travaillera avec Pat Barrington au cours de la décennie, mais c'est son meilleur travail. L'utilisation de jolis plans de caméra place ce film un cran au-dessus des autres films similaires de l'époque. Une scène, où le personnage de Pat discute d'un rêve avec un psychiatre, est filmée avec un flair presque psychédélique. Cela correspond tout à fait à l'ambiance «trippante» des années 60, mais donne à ce film un petit quelque chose de plus par rapport à ses compatriotes. De plus, la fin du film est un rebondissement que l'on ne voit pas forcément venir. Rotsler traîne un peu sur certaines scènes sexuelles (qui présentent plusieurs types de fétichisme), même si les formes de Pat sont très agréables à regarder, (...)."


 

"Ce sera le dernier rôle principal de la carrière de Pat (qui n'en a eu que deux ou trois au total). À la fin des années 60, elle disparaît du monde du cinéma pour ne plus jamais y revenir. Pourtant, elle a certainement laissé sa marque en tant que l'une des mégères les plus voluptueuses de la décennie. (...) Il est difficile d'évaluer les films de ce genre, car les standards sont généralement très bas, mais celui-ci a un petit quelque chose de spécial, au-delà de ce que l'on peut attendre de ce type de film." 

 

"Pat Barrington (...) était originaire de Caroline du Nord et était strip-teaseuse/danseuse dans la région de Washington DC avant de se rendre à Hollywood (...) Elle était mariée à un musicien local qui s'est avéré être un tueur en série (...). 1966 a été une année intéressante pour le cinéma et ce film reflète une sensibilité sombre et noire apparemment typique des films d'exploitation du milieu des années soixante, juste un an avant le «summer of love» où les couleurs psychédéliques vibrantes sont devenues une tendance dans le cinéma et la culture. Pat Barrington a fière allure malgré (ou à cause de) ses cheveux et son maquillage, ressemblant à une sorte d'Elizabeth Taylor du pauvre. Le film comporte quelques bons moments, notamment les visites du psychiatre, les séquences hallucinatoires et la cinématographie urbaine austère. Les plans d'intérieur sont bien mis en scène, exsudant un facteur de sordidité séduisant et une esthétique en noir et blanc. (...) A cette époque, le sexe consistait apparemment en des hommes entièrement vêtus avec des femmes portant des culottes et des talons hauts. (...) Je comprends que le réalisateur ait dû passer rapidement à la nudité pour satisfaire aux exigences de la grindhouse, ce qui a peut-être malheureusement nécessité l'abandon d'une étude psychologique potentiellement complexe du personnage principal. Certains ont prétendu que ce film pourrait être la source d'inspiration ou le matériau d'origine de « Belle de Jour », un an plus tard. Bien sûr, à la fin, notre aventurière sensuelle doit être sacrifiée pour ses décisions morales, maintenant ainsi l'archétype iconique des séductrices intrinsèquement immorales."


 

Pour aller un peu plus loin : 

filmographie de William Rostler répertoriée sur encyclocine :

https://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&chercherfilm=William%20Rotsler

Films où apparaît Pat Barrington, sur ce même site : 

https://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&type=actrice&chercherfilm=Pat%20Barrington

 

Le film en VO :

https://ok.ru/video/6238902094525

Les sous-titres maison : 

https://www.opensubtitles.org/fr/subtitles/12955267/agony-of-love-fr

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